Les origines de la Ville de Crépy-en-Valois restent incertaines. C’est au Xème siècle que les premiers seigneurs de Crépy ont fortifié le site, ce promontoire rocheux dominant les rues des Taillandiers et Sainte-Agathe.
Le castrum n’a alors cessé de se développer : d’abord sous l’impulsion des Comtes d’Amiens Valois qui fondèrent l’abbaye Saint-Arnoul en 1008, puis avec les Comtes de Vermandois, plus particulièrement Philippe d’Alsace et sa femme Elisabeth qui fondèrent en 1182, dans les faubourgs, une collégiale dédiée à Thomas Becket, archevêque de Canterbury, assassiné dans sa cathédrale.
La protection civile et religieuse attira une population de plus en plus nombreuse et, grâce aux pèlerinages, la prospérité s’installa et perdura même après 1213, date de rattachement du Valois à la couronne de France.
Du XIème au XIIIème siècle, la position du bourg, au carrefour des foires de Flandres et de Champagne, a assuré sa richesse. Richesse anéantie par la Guerre de Cent Ans : Crépy-en-Valois sera mise à sac en dépit de ses fortifications.
La ville peine à renaître malgré l’érection du Comté en Duché car les Ducs d’Orléans vont maintenant préférer Villers-Cotterêts et sa forêt à Crépy-en-Valois.
Les multiples aléas des guerres de religions à la fin du XVIème siècle n’arrangent guère sa situation.
En 1638, Gaston d’Orléans lui redonne de l’importance en en faisant un siège administratif. Malheureusement, la création en 1703 du bailliage de Villers-Cotterêts replonge Crépy-en-Valois dans son isolement.
En 1790, le district révolutionnaire est créé. Par la suite, elle sera chef-lieu de canton.
Le XIXème siècle annonce le temps du renouveau. La ville s’étend vers l’est avec de nouveaux quartiers, mais c’est surtout l’arrivée du chemin de fer qui facilite l’implantation d’industries prospères et donc l’installation de main d’œuvre.
Les guerres de 1914 et de 1939 ont meurtri la cité par de multiples bombardements ; mais les maires successifs ont su maintenir la dignité et le dynamisme de la Ville.
Sa position entre la grande couronne parisienne et le plateau Picard offre à ses habitants un cadre de vie agréable. Les anciennes maisons de notables crépynois dans le centre historique suscitent l’admiration de nombreux visiteurs (Maisons de la Rose, des Quatre Eléments, des Quatre Saisons, Saint-Joseph…).
Il suscite l’admiration des visiteurs grâce à ses anciennes maisons de notables crépynois (maisons de la rose, des quatre éléments, des quatre saisons, Saint-Joseph…).
Depuis 2015, il figure dans le Guide Vert Michelin avec une étoile dans la catégorie “Ville ancienne“.
La chapelle Saint-Aubin est bâtie vers 1170-1180 par Thibault III de Crépy-Nanteuil. Son fils Philippe Ier édifie, accolée à celle-ci, une noble demeure seigneuriale surplombant les remparts de la ville médiévale, peu après la victoire de Bouvines (1214) qui le vit combattre aux côtés de son suzerain le roi de France Philippe Auguste. Au XVIème siècle, le château devient le siège de l’administration du duché de Valois. Au XVIIIème siècle, les sous-sols se muent en une prison où le poète Gérard de Nerval passe une glaciale nuit d’octobre vers 1850. Depuis 1949, il abrite le Musée de l’archerie et du Valois, aujourd’hui labellisé Musée de France.
Elle fût fondée en 1008 pour abriter les reliques de St-Arnoul.
Seule subsiste une partie des bâtiments conventuels laissés à l’abandon après 1940. L’ensemble, en partie restauré, comprend une galerie de cloître, la salle capitulaire, le parloir, le chauffoir (XVIIème et XVIIIème siècles) et un important réseau de galeries souterraines.
Elle est l’église paroissiale depuis 1802.
Suite aux importants dégâts causés par la guerre de cent ans, les latéraux furent reconstruits au XVème siècle et de grands travaux furent entrepris au XVIème siècle.
La façade avec sa rosace a été entièrement reprise en 1844 et le clocher reconstruit en 1852.
La Municipalité lui a offert de nouveaux vitraux en 1998 et 2003.
Elle fut édifiée sous Philippe d’Alsace en 1182.
Il en subsiste aujourd’hui le clocher d’une hauteur de 50 mètres, une partie de la façade et la première travée de la nef.
Le site est fermé au public pour travaux suite à son effondrement partiel en 2019.
Le Monument aux Morts qui se trouve au pied du clocher, est orné d’une œuvre du sculpteur Albert Bartholomé.
Julien
Adjoint au Maire – Culture, Patrimoine historique et son esthétique urbaine
Pour prendre rendez-vous, contactez le secrétariat des élus au 03 60 47 10 09.
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