L’éco-aventurier et fond’acteur de l’association Uni-Vert Sport, Nicolas Vandenelsken, s’est lancé le projet fou de courir 100 marathons en 100 jours pour sensibiliser au changement climatique. Dimanche 27 novembre dernier, c’est à Crépy-en-Valois qu’il achevait sa 86e étape du GreeNico Tour en compagnie de Crépynois venus le soutenir sur ses derniers kilomètres. Rencontre.
L’aventure a débuté le 3 septembre 2022 au départ de Montargis et s’est terminée le 11 décembre 2022 à Valenciennes, d’où je suis originaire ! Les 80 premières étapes de mon itinéraire ont dessiné un cœur sur la carte de France. Les 20 dernières m’ont permis de rentrer tout doucement dans ma région.
Bouger, pour son corps et pour sa planète. Mon but, ce n’est pas que l’on parle de moi, mais de la cause que je défends, qu’on fasse grandir l’association et qu’on développe les thématiques « Sport, Planète, Santé » puisqu’elles sont intimement liées.
Je n’ai pas fait que courir ces derniers mois. Après chaque marathon les jours de semaine, je suis intervenu dans les écoles pour proposer des ateliers dans le but de sensibiliser les jeunes au changement climatique et à la préservation de la planète. Les week-ends, j’interviens auprès des associations et des communes.
C’est une grande aventure humaine. Je défends des valeurs environnementales, mais l’environnement ne va pas sans la partie sociétale et c’est pour cette raison qu’il faut aller à la rencontre des gens, aussi bien dans les petits villages que dans les grandes villes. Ce que j’aime, c’est transmettre et apprendre des autres. Je me nourris de ça !
Il n’y a qu’à voir l’accueil que les Crépynois m’ont réservé. Certains sont venus me rejoindre sur les derniers kilomètres, d’autres m’ont attendu à l’arrivée en m’applaudissant. Madame le Maire et quelques élus m’ont également fait l’honneur d’être présents. C’est génial !
J’ai déjà fait un tour de France l’année dernière au cours duquel j’avais parcouru 4 600 km en 127 jours, en ramassant des déchets. Pour faire ce nouveau défi, je me suis bien préparé et j’ai aussi la chance d’avoir un corps qui récupère bien. C’est vrai que ce défi est fou, mais il est aussi fou que ce qu’on fait subir à la planète.
Ce qui me fait avancer, ce sont toutes ces rencontres que je fais au travers de mon parcours. Chaque matin, avant de commencer un nouveau marathon, je sais que j’ai des gens qui m’attendent. C’est ça qui me motive.
J’ai déjà parcouru 14 000 km en courant sur deux ans, donc il va peut-être falloir que je me calme [rires]. En 2023, d’autres éco-aventures sont prévues. On pense déjà à faire le record du GR 34 en Bretagne, car le trait de côte est en train de monter et 40 villes sont susceptibles de finir sous l’eau d’ici 2050. Donc le but, c’est d’alerter aussi sur la thématique de l’eau. Puis, il y a aussi toute la partie développement de l’association Uni-Vert Sport que je défends. On va poursuivre notre ancrage dans la région Hauts-de-France en construisant des villages « Sport-planète-santé » pour sensibiliser la population et les élus. J’espère revenir à Crépy-en-Valois dans cette optique.
Il n’est donc pas impossible que Nicolas soit de retour à Crépy-en-Valois prochainement. Affaire à suivre.