Les zones humides

Une zone humide, qu’est-ce que c’est ?

On définit comme »zones humides » les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou non, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année.

Elles regorgent de vie, purifient l’eau et protègent les villes contre les inondations. Pourtant, elles ont massivement été asséchées ces dernières décennies. Menacé par les activités humaines et les changements globaux, ce patrimoine naturel fait l’objet d’une attention toute particulière. Sa préservation représente des enjeux environnementaux, économiques et sociaux importants.

Pour comprendre l’importance des zones humides.

La révision du Plan Local d’Urbanisme est l’occasion pour la Ville de signifier son intérêt pour l’acquisition de parcelles privées situées dans des zones naturelles et présentant un intérêt écologique certain.

Ainsi, des “Emplacements Réservés” sont matérialisés dans le plan de zonage donnant la préférence à la Ville en cas de vente par le particulier. Cette démarche s’inscrit dans un objectif de restauration de milieux, comme en amont de la station d’épuration où les parcelles situées en zones humides présentent un fort intérêt en termes de phyto-épuration.

Progressivement acquises et rendues à leur état naturel, elles participent à l’amélioration de la qualité de l’eau. Ayant à cœur l’enjeu écologique représenté par ces espaces, l’acquisition de ces parcelles et la création de partenariat avec des structures comme le Conservatoire des Espaces Naturels des Haut-de-France permet de redonner à ces parcelles un attrait pour l’installation d’espèces patrimoniales, avec un retour progressif à l’état initial.   

Dans une optique de cohérence et pour atténuer la fragmentation des milieux que représente l’agencement d’une ville, la rédaction du Plan d’Aménagement et de Développement Durable dans la procédure de révision du PLU permet d’insister sur certaines notions. Ainsi, les corridors écologiques présents sur la commune font l’objet d’études pour qu’ils puissent à termes se fondre dans un maillage territorial de trames vertes et bleues.

Par ailleurs, des mares sont créées dans le parc de Géresme afin de multiplier les habitats propices à la faune aquatique locale. Les mares abritent des insectes, des grenouilles, des crapauds et des libellules. Elles permettent aux oiseaux, hérissons et petits mammifères de venir se désaltérer en toute sécurité. Ce sont des réserves de biodiversité ! La première a été créée en 2021 par les élèves de l’Institut Charles Quentin de Pierrefonds dans un espace forestier en bordure du ru des Taillandiers. En l’espace de quelques mois, elle a déjà été colonisée par nombre d’animaux, dont le triton palmé qui n’avait pas été aperçu sur la commune depuis plus de dix ans.

Ces milieux font l’objet d’un suivi attentif de la part des membres du service Environnement en partenariat avec les associations locales de protection de la biodiversité comme le CPIE des Pays de l’Oise. Via les programmes PopAmphibiens et PopReptiles, des inventaires naturalistes sont menés chaque année pour suivre les populations concernées et déterminer des mesures d’aménagements propices à leur accueil et leur reproduction sur la Ville.

Création d'une mare au parc de Géresme
Exemple de zone humide
Contact

Service Environnement
2, avenue du Général Leclerc (annexe de l’Hôtel de ville)

03 44 59 44 44 06 82 93 60 30 environnement@crepyenvalois.fr

Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 (17h10 le vendredi).

Élu référent

Murielle WOLSKI

Adjointe au Maire – Développement et aménagements durables, formation, développement commercial

Pour prendre rendez-vous, contactez le secrétariat des élus au 03 60 47 10 09.

murielle.wolski@crepyenvalois.fr
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