Le Milan noir (Milvus migrans)
Ce rapace diurne est très commun et peut-être observé dans une vaste mosaïque d’habitats. On le reconnait facilement lorsqu’il vole à la forme de sa queue, différente de celle des deux autres rapaces diurnes communs : le milan noir et la buse variable. La forme de la queue du milan noir figure un « V », celle du milan royal également mais très échancrée, tandis que la queue de la buse variable est arrondie. C’est un rapace de taille moyenne d’une couleur plutôt « brun-chocolat », avec une tête généralement plus claire et un bec crochu et jaune. D’une envergure allant jusqu’à 180cm, il a les ailes plutôt coudées en vol.
Sous nos latitudes, cette espèce est plutôt migratrice, alors qu’elle est sédentaire sur les continents africain et asiatique.
Il est surnommé « Faucon de feu » dans certains pays tels que l’Australie, où il a été régulièrement observé attiré par les incendie, qui lui permettent de débusquer plus facilement leur prochain repas fuyant le feu.
Inscrit à l’annexe I de la directive Oiseaux de l’Union européenne comme l’ensemble des rapaces, il est donc strictement protégé et il est interdit de lui porter atteinte de quelque manière que ce soit.
Sa tendance à favoriser les charognes en fait un excellent nettoyeur de la nature, et donc un précieux auxiliaire qui protège les populations saines de la faune locale.
// Où l’observer ? //
Bien qu’il fréquente de nombreux habitats, deux caractéristiques lui sont indispensables : la présence de grands arbres ou d’escarpements lui permettant de nicher, et la proximité de cours d’eau, lacs ou étangs pour se nourrir.
Crédit photo : Henry Lucas de Lestanville