Harmonia axyridis – La coccinelle asiatique

Cousine éloignée de nos espèces européennes, elle a été introduite en France dans les années 1980 pour aider à la lutte biologique contre les pucerons. Elle en dévore visiblement beaucoup plus et est donc plus efficace. En revanche, d’autres caractères propres à l’espèces étaient moins connus : elle est également cannibale, se nourrissant des espèces européennes et de leurs larves. Elle dévore également les syrphes et les chrysopes, qui sont d’autres insectes « auxiliaires » (utiles aux jardiniers notamment dans la régulation des pucerons).

Son identification n’est pas aisée : elles peuvent avoir différentes couleurs et un nombre de points variables. En revanche, s’il est une période où il est facile de les repérer, c’est à la fin du mois d’octobre, période pendant laquelle elles cherchent à rentrer en très grande quantité dans les maisons afin d’y passer l’hiver. Comportement que n’ont pas les coccinelles européennes.

Elle est peu dangereuse pour l’homme, hormis son caractère envahissant dans les maisons, et il semble que ce côté prédateur d’espèces autochtones ne soit en définitive pas si problématique. Certains spécialistes de l’INRA estiment que les espèces locales vont s’adapter et résister au point que les populations s’équilibreront.