Je m’appelle Sylvine Goire, j’ai 51 ans et je suis maman de deux filles. J’exerce en qualité d’assistante juridique depuis plus de 20 ans. J’ai grandi dans l’Oise, et ai été élève au lycée Jean Monnet de Crépy-en-Valois. Bien que j’aie souvent déménagé, je ne me suis jamais éloignée de la Ville. Depuis deux mois, j’ai décidé de revenir vivre ici. Je suis une artiste dans l’âme, qui aime la création, comme la danse, la peinture, le dessin et même le tricot ! Mais c’est dans l’écriture que je me retrouve le plus.
J’ai commencé à écrire très tôt, au lycée. Durant l’année du bac de français, ma professeure de l’époque m’a transmis cette passion pour la littérature et l’écriture. Depuis ça ne m’a jamais quitté. Ce que j’aime dans l’écriture, c’est le fait de jouer avec les mots, extraire avec exactitude les bons termes, les meilleurs adjectifs, pour au final, faire vivre des émotions aux lecteurs. C’est satisfaisant.
C’est exactement la même chose pour la création des personnages. Je trouve fantastique de pouvoir leur donner vie à travers un physique, un caractère, une âme et leur faire vivre une histoire. Là est mon objectif en tant qu’auteure : créer de la magie avec des mots. Je veux donner à rêver en y associant toujours une part de vérité ou d’histoire. Souvent, je m’inspire de mon quotidien et de ce qui m’entoure et j’aime prendre les petits détails de la vie qui parfois, font toute la différence. Dès qu’une idée me vient, je m’empresse d’écrire ou de la noter pour plus tard ! L’inspiration, c’est tellement imprévisible qu’on ne sait jamais quand elle va apparaitre puis disparaitre, alors quand elle est là, il faut saisir l’instant.
J’ai commencé à écrire « La machine à écrire » en 2018, quand je suis tombée enceinte de ma deuxième fille. Je venais d’emménager et parce que j’aime les beaux objets, pour décorer ma nouvelle maison, j’ai acheté une vieille machine à écrire que j’ai posé sur un meuble, près de ma bibliothèque. À chaque fois que nous passions devant cette machine, ma fille ainée et moi, nous nous amusions à tapoter les touches. C’est à partir de là que l’histoire m’est venue : j’ai imaginé deux personnes qui par un phénomène surnaturel, s’écriraient sur la même machine à écrire, au même endroit, mais à deux époques différentes. Héloïse Royer, une éditrice parisienne qui, après un réveillon de Noël solitaire, reçoit une vieille machine à écrire de son concierge. En l’utilisant, elle découvre un message étrange d’un certain Léonard Michaux, un journaliste vivant à Paris en 1908. Intriguée, Héloïse commence à répondre à ces messages, et bientôt, une correspondance improbable se tisse entre elle et Léonard, malgré la distance d’un siècle qui les sépare. Pour coller au plus proche de la réalité, et du style de vie de Léonard, j’ai dû m’immerger en 1908. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire.
Ce livre est l’aboutissement d’un projet qui me tenait à cœur depuis plusieurs années. Bien que j’aie publié deux nouvelles aux éditions Édilivre il y a quelques années, j’ai été ravie d’apprendre que mon éditeur actuel, les éditions ELAIA, avait eu un véritable coup de cœur pour mon écriture et mon roman. Je me suis donc lancée à leurs côtés dans une confiance mutuelle et je ne le regrette pas.
Oui ! Dans mes récits, j’aime glisser le nom ou les prénoms de mes proches. Je mélange l’imaginaire et la réalité, comme une sorte d’hommage.
Le livre devait s’appeler « 100 ans d’écart » jusqu’à ce que ma fille ainée me dise que 2018 et 1908, ça faisait 110 ans ! Je suis manifestement meilleure en français qu’en maths [rires] ! Un flop total pour le titre, mais impossible de modifier l’histoire, les personnages et leur vie réciproque étant établis sur des recherches et des faits appartenant à ces deux années-là. Et puis « 110 ans d’écart » ça sonnait beaucoup moins bien alors j’ai opté pour « La machine à écrire ».
Un deuxième livre est déjà en route ! Et d’autres suivront, je l’espère, mon carnet de notes est plein d’idées issue de mon inspiration capricieuse mais prolifique.